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RETOUR VERS LE FUTUR DU TRAVAIL : Le futur des communautés de travail !

Comment évolue le monde du travail, au-delà des organigrammes, hiérarchies et postes fonctions ? Qu’est-ce qui attend les organisations suite à la pandémie et au covid ?

Partons ensemble à la découverte du futur du travail. Là où les fonctionnements informels et les interactions, créent des collectifs qu’on appelle des communautés.




2030 : Le monde des communautés et la fin de l’entreprise ?


Aujourd’hui, nous constatons qu’il y a beaucoup de personnes qui souhaitent expérimenter le travail autrement : travailler à leur compte, travailler en temps partagé. Ils veulent trouver du sens et gagner en autonomie et avoir un rapport d’égalité avec le projet qui est en face. Pour cela, des communautés fortes apparaissaient, souvent par thématiques qui s’entraident pour faire avancer des sujets.

La société fonctionne déjà en mode réseau (associations, confédérations), nous sommes en communautés. Le milieu professionnel ne sera pas exclu à cette organisation. Au contraire, on va y trouver de vraies synergies, une quête de sens des personnes qui vont vraiment se réaliser, se révéler.

Avec cette tendance, d’ici 2030, ça sera le boom des travailleurs indépendants, des freelances et des communautés.


Avoir le meilleur des deux mondes : l’indépendance et l’appartenance


Nous avons de plus en plus envie d’être indépendant, nous avons besoin d’autonomie, de nous sentir nous-mêmes et de nous réaliser. En même temps on a besoin du collectif. L’homme est sociable, a besoin de l’autre pour se réaliser à la fois dans la vie personnelle et professionnelle. Cette appartenance, cet ancrage qui est nécessaire est possible grâce à la communauté, grâce à cette organisation qui se fait en réseau.

Les cabinets d’avocats, par exemple, n’ont pas ou très peu de salariés. Tous leurs spécialistes sont indépendants, en libéral. Ce qui n’empêche pas le sentiment fort d’appartenance, d’entraide. C’est un mode de fonctionnement assez exceptionnel. Plus nous travaillons avec ce type d’organisations, plus nous remarquons le succès de cette approche organisationnelle.


L’émergence de communautés dans les entreprises. Est-ce qu’on va voir apparaitre ce phénomène en 2030 ?



On voit déjà les entreprises et même les grandes se transformer. Il y a des spécialistes de la transformation. On parle d’innovation managériale. Dans les entreprises, ce qu’on voit émerger c’est une horizontalité en termes de processus, de pratiques, d’échanges. On voit aussi beaucoup de transversalité sur des pratiques ou des sujets d’intérêt comme par exemple la RSE. Cela permet à des membres de se réunir, ils ne sont pas dans les mêmes services, n’ont pas les mêmes fonctions mais il y a un projet solidaire qui va les intéresser et la une petite communauté interne se met en place.

Avec la montée des travailleurs indépendants, les entreprises s’ouvrent de plus en plus aussi vers l’extérieur, associant des gens pas forcément en contrat de sous-traitance habituel mais dans des modalités différentes.


Une étude de 2016 montre qu’en France, nous sommes à peu près entre 10 et 20 % d’indépendants. Aux USA les chiffres estiment entre 55 et 70 %. Ce phénomène montre quand même 50 points d’écart, à un moment on va y aller !



Avant, dans les années 90 c’était un monde de compétition, aujourd’hui et encore plus en 2030 on sera dans l’entraide, dans le « on va ensembles ». Nous ne sommes plus sur l’ego centré mais sur l’éco centré. C’est une économie collaborative dans l’entraide.

Prenons l’exemple de société à mission. L’entreprise à mission prend en compte toutes ses parties prenantes et dans son comité de missions : prestataires, fournisseurs, partenaires échangent et avancent ensemble. C’est hyper nouveau !

Faire partie d’un collectif c’est aussi se nourrir des autres. Complémentarité avec les compétences de chacun. Se focaliser sur ce qu’on aime faire, sur ce qu’on est et de pouvoir ensemble compléter et répondre à une mission grâce aux compétences de chacun.


Il existe également des dispositifs plus professionnels dans les entreprises qui sont des projets d’entreprenariat. Les entreprises qui forment leurs collaborateurs à être des porteurs d’initiatives, de projets en mode inter services, fonctions. Ils apprennent à fonctionner avec d’autres au travers de ces pratiques-là. Donc encourageons les pratiques « intrapreneuriales » qui vont vers la transversalité. C’est un des messages que nous pouvons garder de ce monde futur qui nous attend.



Comment se préparer pour ces nouveaux environnements, quelles compétences développer ?


On entend parler souvent du Reskiling : il s’agit de travailler ses compétences existantes, de les faire évoluer, les développer. L’Upskilling, c’est comment chercher au fond de soi ses capabilités, de pousser ses possibilités de compétences et apprendre de nouvelles aptitutdes. Cela va demander d’autres types de développement de capacités.

Au-delà des savoirs, savoir être, savoir-faire, nous parlons de savoir agir. Les individus ont besoin de faire un travail plus fin sur leurs softs skills. Au-delà de parler de réactivité, d’anticipation, on veut pousser les gens à imaginer à faire autrement, à capitaliser sur tout ce qu’on a pu apprendre de nouveau et arrêter d’être dans la réaction, dans l’anticipation. Il faut maintenant imaginer le monde du travail de demain, voir comment on va travailler efficacement et surtout remettre du plaisir, réaligner le mode de fonctionnement des personnes, leurs envies, ce qu’elles savent faire et puis l’organisation qu’elle soit en forme communautaire ou en forme d’entreprise un peu plus classique. Il faut pousser les individus à être polyvalents et à développer leurs capacités humaines.



Pour arriver à cela, nous avons besoin d’évoquer aussi le futur de l’apprentissage. On aura toujours des concepts transmis, des pédagogies faites pour ancrer de nouveaux savoirs mais ça passera beaucoup par l’expérience et le partage entre pairs. Cet apprentissage entre pairs permet d’ancrer et d’apprendre de choses nouvelles. C’est une véritable révélation et un des moteurs chez ACT4 TALENTS. Dans l’école de l’humain nous gardons dans cette pédagogie positive des concepts et des théories qui sont apportés et très vite pour aller vers la pratique et l’expérientiel et encore plus vers le partage entre pairs.


Comment on peut mettre sa singularité au service d’un collectif et donc travailler à l’échelle individuelle au sein d’un collectif ?


La clef : c’est de se connaître. Chez ACT4 TALENTS on travaille beaucoup sur la pédagogie positive pour apprendre à connaître ses forces et aligner ce qu’on sait faire, ce qu’on aime faire et ce qu’on peut apporter. L’idée : c’est de révéler la singularité de chacun, et de voir ce que chacun peut apporter à un collectif, à un ensemble.

Quand chacun essaie de voir ce qu’il peut apporter et comment on peut être complémentaires ensemble, on se rend compte qu’on va être dans l’expérientiel et dans l’opérationnel. Pour imaginer, il faut expérimenter. C’est là que les personnes se révèlent avec leurs talents. Avec cette intelligence collective, on voit quel talent émerge de chacun. C’est aussi une façon de revisiter la diversité.

La diversité : c’est prendre en compte la singularité de chacun qui va un peu plus loin que simplement s’intéresser à des grands stéréotypes.

D’ailleurs c’est même possible d’imaginer cela dès le plus jeune âge. Pourquoi pas inciter nos enfants à créer leur boîte à 9 ans ? Ça existe, c’est une association de notre éco système chez ACT4 TALENTS : Entreprendre pour Apprendre qui sensibilise les jeunes de 9 à 25 ans à la création d’entreprise, de micro entreprises. L’objectif étant d’acquérir des compétences d’ouvertures, d’aller vers l’autre, de découvrir de nouveaux univers, et de entrevoir très tôt pour quoi nous sommes faits.


Quelques facteurs clés de succès et les risques à considérer


Il y a toujours des risques ou des obstacles. Comment garder la motivation dans le temps ? Trouver la motivation des personnes dans le temps, ce n’est pas toujours facile, surtout lorsque ce sont des activités annexes. Comment arriver à animer une communauté ? Un enjeu sur le fonctionnement de ces communautés est l’animation. Tout le monde doit trouver sa place et se retrouver. Il faut toujours qu’il y ait ce plaisir au cœur de la communauté.

En ce qui concerne les facteurs clés de succès, au-delà de la diversité des communautés, nous avons le choix de gouvernance. La liberté de gouvernance ou on n’a pas une gouvernance imposée établie, une hiérarchie qui est installée. Par exemple : l’élection sans candidat ou on désigne un président de l’association sans candidat. C’est la voix ouverte et un cadeau qui est fait à la personne nommée.

Un autre exemple est la gouvernance tournante. A un moment, il faut que ça bouge et que chaque personne soit contributive de ce fonctionnement-là et puis apporte des choses nouvelles. Une gouvernance tournante de manière régulière (par exemple tous les 2 ans), c’est hyper intéressant.


ACT4 TALENTS est une organisation qui fonctionne en mode communautaire ou grâce à des communautés. Qu’est-ce que cela veut dire ?


Quand ACT4 TALENTS a été fondé, c’était au départ une association qui fonctionnait en réseau avec un collectif. Aujourd’hui, ACT4 TALENTS est devenu société à mission et cela fonctionne en communauté : c’est-à-dire un ensemble d’indépendants qui travaillent autour de l’accompagnement des personnes et des organisations. Une vraie communauté avec des rencontres, des synergies qui se créent, où on peut aller voir des clients à plusieurs, imaginer des offres nouvelles et même s’autoriser des choses qui n’existent pas, imaginer des offres complètement hybrides.


Un mode de fonctionnement qui ouvre les champs du possible.



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